Si le cinéma belge francophone truste les récompenses un peu partout à travers le monde, si nos auteurs sont cités comme des modèles, y compris par des réalisateurs chevronnés, ce n’est pas toujours la même chanson ici en régions wallonne et bruxelloise. Cet inquiétant paradoxe interpelle depuis longtemps les professionnels de l’audiovisuel.
Mais il n’y a pas de fatalité. Si le public belge francophone a une idée biaisée de son cinéma, c’est parce que les films et les professionnels ne sont pas assez mis en évidence. Parce qu’ils souffrent encore d’un certain déficit de notoriété. Ça doit changer !
Plutôt que de se lamenter sans broncher, les associations professionnelles de producteurs et d’auteurs ont fondé l’Académie André Delvaux, du nom de l’un des plus grands cinéastes belges.
Sa mission? Organiser des actions de promotion des œuvres cinématographiques belges.
Son objectif ? Toucher tous les publics ! Les cinéphiles, les cinéphages, les consommateurs occasionnels, les jeunes, les plus vieux, les familles qui se rendent dans les salles. Ou pas. Tout le monde. Partout.
Le premier événement mis sur pied par l’Académie seront les Magritte du Cinéma. Le 5 février 2011, au cœur de Bruxelles, ces trophées récompenseront les films, réalisateurs, techniciens et professionnels du 7e Art belge qui auront marqué 2010. En tout, 18 distinctions seront remises sur base des votes des professionnels affiliés à l’Académie. En plus, un prix du public sera élu par les lecteurs du Ciné-Télé-revue et un Magritte d’honneur sera décerné par les membres du CA de l’Académie André Delvaux.
Il va de soi que cette première édition en appellera beaucoup d’autres.
Pour suivre de près l’actualité des Magritte et de l’Académie Delvaux, vous pouvez dès à présent vous brancher sur le site qui leur est consacré , un espace virtuel pour les professionnels mais aussi (et surtout) pour le grand public, qui va naturellement s’étoffer au cours des semaines à venir.
